Quand on s’absente de notre famille, on peut facilement se culpabiliser, comme si une sortie veut dire qu’on néglige ceux qu’on aime. Il n’est pas nécessaire d’éprouver ce malaise.
Il y a un certain temps, je me sentais vraiment éparpillé, que j’en avais beaucoup à gérer: la famille, le travail, notre implication à l’église, nos amis, et la famille éloignée aussi - les oncles, les tantes. Peut-être es-tu dans une situation similaire, trouvant que tu as trop de balles à jongler, trop d’intérêts à poursuivre.
C’est moche de se sentir ainsi partagé. Et où trouveras-tu le temps de prendre soin de toi dans tout ça? Prendre un temps de pause semble dire qu’il faut que tu renonces à certains engagements afin de te mettre en premier. Quand on le voit sous cet angle-là, on pourrait penser que tu es en concurrence avec tes reponsibilités. Répugnante comme situation, non?
Et ton implication dans de bonnes causes, on en fait quoi? Ces activités te tiennent à coeur, mais puisque maintenant il y a la famille, il faut couper dans ces implications. Forcément, il faudra laisser tomber des gens qui comptent sur ton aide, des gens qui te sont chers.
Puis il y a le travail. Le problème c’est que ça devient beaucoup plus qu’un simple travail. Parfois, c’est un univers complètement séparé, où tu adoptes une nouvelle personnalité et tu y joues un rôle que tu dois abandoner pour revenir au foyer. Ou peut-être que ta situation n’est pas si grave et tu es toi-même au bureau. De toute façon, avouons qu’il est difficile de se donner à fond au boulot tout en mettant la famille en premier.
Sauf que, dans tout ça, il y a bien une chose qui est incontournable: tu auras besoin de t’absenter de la famille à l’occasion. Peut-être devrait-on garder ces sorties au minimum? Peut-être. Et peut-être qu’il y a une façon de savoir quand c’est le bon moment de s’absenter et d’aller dans le monde.
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