Nous ne saurons jamais vraiment si Dieu a touché l’univers. S’il dépasse en maturité même les plus matures d’entre nous, c’était peut-être son intention, dès le début, de rester caché.

Le créateur introuvable

Nous découvrons actuellement bien des choses sur les débuts de l’univers. Bientôt, c’est le fonctionnement du cerveau humain qui sera cartographié. Il devient difficile de défendre que Dieu serait nécessaire pour expliquer quoi que ce soit dans l’univers. À tous les jours, nous comblons les trous de notre compréhension de la vie et de la physique, des trous où jadis Dieu seul était l’occupant. Plus maintenant.

Autrefois, c’était presque une évidence, incontestable même, de pointer vers Dieu pour le rôle du créateur. Actuellement, on s’aperçoit que Dieu ne serait requis pour rien dans les rouages du cosmos. Certainement pas son évolution, ni même ses débuts.

Nous voilà pris à nous demander pourquoi quelqu’un croirait en Dieu. Quelle en serait l’utilité? Il n’y aurait aucun fondement pour soutenir la croyance, aucune preuve raisonnable.

Et pourtant…

Si ta foi te tiens à coeur et si tu aspire à être une personne sensible et honnête, tu as sûrement déjà été accablé par le doute. Tu vis peut-être actuellement une crise de foi. Si c’est le cas, tiens bon.

Il y a quelques années, je me rappelle avoir vécu ma propre crise, où mes doutes me faisaient sentir comme si j’étais en chute libre, tentant sans succès de m’agripper à quelque chose. A un certain moment durant cette épisode, j’ai participé à une retraite au travail et j’ai confié ces tourments à l’animateur. En réponse, il m’a partagé l’histoire d’un homme à qui il avait, pour un tourment similaire, prêté main forte:

Cet homme était un Amérindien qui était déchiré entre deux identités: le guerrier et le guérisseur. Il sentait ces deux identités distinctes dans son être, et il les sentait se battre, en conflit, comme des opposés. Le guerrier voulait se battre et détruire; le guérisseur voulait guérir les autres, les renouveler et les rebâtir. L’homme se sentait tiraillé entre les deux, épuisé par l’énergie tirée de ce conflit.

Avant de continuer avec cette histoire, considérons d’abord deux énoncés opposés sur Dieu: « il existe un Dieu » et « il n’existe pas un Dieu ». Lequel de ces énoncés est vrai?

Il y a quelques années, j’ai découvert quelque chose qui s’est avéré plutôt essentiel dans mon développement personnel: j’ai appris au sujet des modèles mentaux. Auparavant j’étais contraint à mes propres façons de penser; maintenant je suis davantage le maître de mes pensées.

J’avais accepté une affectation de neuf mois dans un autre département au sein de l’université dans laquelle je travaille. Alors que la fin de mon contrat s’approchait, j’étais tourmenté par l’idée de revenir à mon ancien poste. J’étais convaincu que le retour serait pénible: mon ancienne équipe avait été déplacée sous un nouveau département et sous un nouveau superviseur. J’avais la conviction que ce nouveau patron serait un adversaire à l’approche de conception web que je préconisais. Selon moi, ça s’annonçait comme une impossibilité pour moi de m’intégrer à la nouvelle culture. Je me sentais contrarié par ce retour que j’anticipais à contrecoeur. J’étais pris.

Pendant cette affectation de neuf mois, on m’a offert une formation en leadership. En prenant la formation, j’ai appris au sujet des modèles mentaux, et se faisant j’ai non seulement découvert la clé du retour à mon ancien poste, mais j’ai également pu me faufiler autour d’autres obstacles que je vivais à l’époque.

J’ai finalement retourné à mon ancien poste, et cette idée des modèles mentaux n’a pas seulement aidé à désamorcer une mauvaise situation, elle en a créé une meilleure: la relation avec ce patron est devenue l’une des meilleures que j’ai eu dans ma carrière. J’ai eu tout un plaisir à travailler avec lui.

La plupart des objectifs que l’on se fixe souffrent d’un problème: ils sont rédigés comme des souhaits, et c’est pour cette raison qu’il est difficile de les réaliser.

Les objectifs que nous nous donnons prennent souvent une allure similaire à celle-ci:

Mes objectifs:

• Perdre 15 livres avant le printemps
• Faire de l’exercice deux fois par semaine
• Passer plus de temps en famille

Cette liste contient de bons objectifs. Il sera clair pour toi de voir si tu as perdu les 15 livres avant l’échéance donnée, comme il sera facile de savoir si tu as respecté une routine de t’exercer deux fois par semaine. Ces deux premiers objectifs sont spécifiques, mesurables et liés à une échéance.¹

Alors que doit-on améliorer à cette liste? “Passer plus de temps en famille” n’est ni spécifique ni mesurable, mais ce n’est pas le plus important problème à adresser.

Le plus important problème: ces objectifs sont formulés comme des souhaits.